LE POULPE
Roman / Policier
Le Poulpe est un personnage libre, curieux, contemporain. C’est
quelqu’un qui va fouiller à son compte, dans les failles et les désordres apparents du
quotidien. Quelqu’un qui démarre toujours de ces petits faits divers qui expriment, à
tout instant, la maladie de notre monde. Ce n’est ni un vengeur, ni le représentant d’un
loi ou d’un morale, c’est un enquêteur un peu plus libertaire que d’habitude, c’est
surtout un témoin.
1 - La petite écuyère a cafté
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Auteur: Jean-Bernard Pouy.
Baleine.
159 pages.
Edition: 08/1999.
Edition originale: 1995.
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Quand deux adolescents de la bonne société de Dieppe se suicident,
menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié.
Il n'y a que Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, pour ne pas trouver ça "normal". Alors,
comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. Et ce qu'il va trouver, le
long des blanches falaises bordant la Manche, ce n'est pas vraiment la paix des
familles...
7 - Nazis dans le métro
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Auteur: Didier Daeninckx.
Baleine.
150 pages.
Edition: 08/1999.
Edition originale: 1996.
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Un homme de 78 ans passé à tabac dans un parking et qui émerge d'un
coma profond avec un gros trou à la place de la mémoire, c'est un fait divers banal.
Mais quand cet homme est André Sloga, écrivain et homme libre, qui préparait un livre
sur une affaire d'empoisonnement dans le Poitou, le Poulpe ne peut que s'y intéresser.
Et quand il découvre d'autres personnages qui, eux, empoisonnent depuis trop longtemps
l'atmosphère du pays, c'est sans douceur qu'il pose ses gros poings d'interrogation sur
des crânes rasés. Ex-dissidents déjantés, ex-gauchos bouffés aux mythes antisémites,
ex-yougos un petit peu massacreurs et néo-nazis tout à fait nazes, les verts-de-gris
grouillent comme vers de vase: le marécage parisien est bien plus dangereux que le marais
poitevin. Mais pour parvenir à ces malfaisants, le Poulpe devra répondre à la question:
qui est Max, et quel est ce haut-parleur qui gueule sur la place?
87 - Papy end
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Auteur: Jean-Pierre Andrevon.
Baleine.
151 pages.
Edition originale: 10/1997.
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C'est en donnant un coup de main aux sans-papiers que Gabriel
Lecouvreur est contacté par son ancien prof de philo, William Jablonski, qu'il n'a pas
revu depuis dix ans. Cet anar lui a beaucoup appris, jadis. Aussi est-ce le cœur plein
de chaleur que le Poulpe rend visite à son vieux mentor par un beau soir d'éclipse. La
chaleur se mue en froid de glace quand il découvre que la maison de Jablonski est
devenue le théâtre d'une épouvantable tuerie à laquelle n'a survécu que le petit-fils,
Manu, 18 ans. Devant ce gamin tétanisé et asthmatique que Cheryl et lui prennent sous
leurs ailes, Gabriel sent grandir en lui une âme de Papa Poule.
185 - Ethique en toc
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Auteur: Didier Daeninckx.
Baleine.
150 pages.
Edition: 03/2000.
Edition originale: 1998.
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Né comme le Poulpe le 22 mars 1960, l'historien lyonnais Pierre Floric
est retrouvé mort à Caluire dans la maison où fut arrêté Jean Moulin. De plus, le ciel de
la capitale des Gaules se charge des cendres des 400 000 livres brûlés dans l'incendie de
la bibliothèque interuniversitaire. Diplômes de complaisance, professeurs échangistes,
concours truqués, le Poulpe secoue une ville qui perd ses facultés.
221 - Touche pas à mes deux seins
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Auteur: Martin Winckler.
Baleine.
197 pages.
Edition originale: 07/2001.
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Un mandarin de la gynécologie est assassiné dans son appartement de
Tourmens. Apprenant le meurtre, Le Poulpe se souvient du temps passé. C’était à la fin
des années 70. Le temps de l’apprentissage, de l’amour et de l’amitié, le temps des
rencontres de Gabriel, qui croyait tout savoir, avec Luciane et Alice, qui croyaient à
l’amour, avec Jean, qui croyait à la vérité, avec Charly, qui croyait au progrès, et avec
Bruno Sachs, qui croyait qu’il ne savait rien. Vingt ans après, les lignes de vie se
renouent autour du cadavre.
247 - La route du Rom
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Auteur: Didier Daeninckx.
Baleine.
183 pages.
Edition originale: 06/2003.
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Il bloque sa respiration et surgit à la gauche du gardien, le
bras en avant pour écarter la menace de l'arme, le couteau brandi pointe en l'air.
Sa main ne rencontre que le vide, à dix centimètres de l'embouchure du
canon. Une flamme, comme un soleil miniature...